Le week-end de Pâques à Septème nous a permis de régler les derniers détails.
Les passeports avec visas sont arrivés à Septème et Patrick et Aimée ont pu ainsi les récupérer.
La voiture est presque prête : galerie sur le toit , échelle à l’arrière et une sorte de cheminée pour « respirer » lorsqu’elle roulera dans l’eau ou dans le sable …
échelle arrière
4×4 équipé
Nissan Patrol
Il ne manque plus que l’installation de la caméra.Patrick s’en occupe la semaine prochaine.
On vous donne rendez-vous le jour du départ, le 1er juillet.
1er juillet 2017
Derniers préparatifs chez Patrick et Aimée avant le grand départ. Chargement du véhicule. Grosse nuit pour être en forme pour la prende route du lendemain. 2 juillet
tout le monde debout à 4h du matin. Un café et on termine de charger le véhicule.
Départ à 5h45 ( déjà 45 mn de retard sur l’horaire prévu).
8h15: arrêt casses-croûte et c’est reparti.
on roule jusqu’à 16h et on s’arréte en Belgique pour un repas bien mérité dans une aire du bord de route. On a apprécié la gratuité des autoroutes.
Puis on roule jusqu’en Allemagne et on décide de camper un peu avant Dusseldorf dans un camping au bord du Rhin.
3 juillet
Départ le matin à 6 h. Finalement , on réussit à plier la tente(ouf) .Nous quittons notre camping “pitt jupp”.
Traversée de l’Allemagne : nous sommes impressionnés par la quantité de parcs d’éoliennes et de bâtiments (agricoles et habitatons) recouverts de paneaux solaires photovoltaïques.
Puis nous traversons la Pologne. Nous traversons alors des centaines de km de forêts de pins. Nous marquons une pause tout de suite après la frontière polonaise.
Nous roulons jusqu’à 2h du matin et nous stoppons le véhicule dans un petit chemin le long de la route pour dormir dans le véhicule. Nous sommes aux alentours de Tomza.
4 juillet
Réveil vers 7h et petit déjeuner rapide avant de partir pour la traversée de la Lituanie et de la Letonie. Il nous reste alors 870 km avant notre première halte russe à Viliki luki.
Avant de quitter la Lituanie, nous nous arrêtons dans un petit restaurant vers Kaunas. On déguste des zakouski délicieux: saindou avec de l’ail et du persil étalé sur des petits morceaux de pain complet.
Arrivés en Lettonie, les routes changent. Ce sont plutôt des pistes en travaux, avec des feux pour la circulation en alternance pendant un bon moment.
Puis nous decidons de chercher un camping pour passer la nuit. Le gps nous conduit rapidement dans un camping d’isbas au bord d’un lac. Un groupe de personnes déjà sur place sortent d’un sauna au bord de l’eau et se jettent nus dans l’eau sans doute gelée.
Le soir nous allons dans une cuisine dans un bungalow en bois, pour diner. Dean joue de la guitare et la musique attire le groupe de nageurs qui mangeaint dans une pièce à côté. Ils nous invitent alors à partager leur repas. Il s’agit d’un groupe de chercheurs botanistes participant à un congrès sur “ l’herbe en zone humide”. Puis ils chantent avec nous..
Nous alons nous coucher pas trop tard car nous mettons notre réveil à sonner à 6h le lundemain matin ….. Pour la Russie !!!!!
u 5 juillet
Plus on approche de la frontière russe, plus l’état des routes laisse à désirer. Nous prenons notre carburant à la dernière station avant la frontière. On se fait servir des cafés par une dame qui s’occupe de tout. il lui en reste uniquement trois. On boit notre café dehors dans un angle de batiment à l’abri du vent. C’est du cafe au lait.
Puis nous allons atendre patiemment à la frontière.
Nous arrivons à la frontière à 11h20 et en repartons à 22h45. Notre attente est tout simplement incroyable. Personne ne parle anglais. Les douaniers et les policiers nous parlent uniquement en russe et nous demandent de remplir des documents auquel nous ne comprenons rien. Sans doudou qui se debrouille tant bien que mal, nous y serions encore. Chaque fois que nous rendions les documents remplis, la personne des douanes nous la rendait en disant qu’il y avait des erreurs, ou bien que c’était incomllet, ou bien encore qu’il fallait refaire le document.
Bref, on quitte enfin ce lieu vers 22h 45 et il nous reste encore 150km à faire avant d’arriver à notre hôtel. Mais avant cela, on casse la croûte sur un parking d’une station ssrvice juste après le poste frontière (paté fait maison par Aimée , raviolis et café). Puis nous repartons et arrivons à notre hôtel à 2h du matin.
06 juillet
Nous passons une bonne nuit dans notre premier hotel russe et enfin la wifi me permet de vous donner de nos nouvelles.
Après une courte nuit à l’hotel et un super petit dejeuner buffet typique, nous reprenons la route vers Moscou.
Nous nous arrêtons sur la route pour boire un café , et acheter divers produits locaux (квас). Nous traversons essentiellement des forêts. La route est plutôt belle et parfois entrecoupée de travaux.
Notre gps nous amène après demi-tours, devant la porte de notre appartement vers 19h. Celui-ci se trouve en plein centre de Moscou, à quelques minutes de la place rouge. Nous sommes attendus et accueillis chaleureusement.
Malgres la fatigue, nous ne pouvons résister à l’envie de voir cette fameuse place rouge. Nous en prenons plein les yeux. Petit repas en ville et retour vers minuit.
Cathedrale Basile Le Bienheureux
07 juillet
Nous avons rendez-vous à 9h30 avec notre guide locale Anna. Elle est très ponctuelle et nous emmène en mini -bus visiter la ville.
-Premier arrêt dans un des 7 gratte-ciel de l’époque soviétique. il s’agit d’un hotel 5 étoiles qui contient dans son hall une superbe maquette de la première couronne de Moscou (place rouge) telle qu’elle était à l’époque soviétique.
-Deuxième arrêt: belvédère devant l’esplanade de l’université avec une vue surplombant tout Moscou.
Vue du belvédère de l’université de Moscou
-Troisième arrêt: couvent auprès d’un lac qui a inspiré à Tchaïkovski son fameux lac des signes.
-Quatrième arrêt : cimetière des célébrités , dont Kroutchef, Eltsine, Tchekov etc.).
Couple de danseurs
-Dernier arrêt avant manger: visite de jour cette fois-ci de la place rouge.
Musee historique de Moscou
Puis un repas typique dans un restaurant ukrainien ( auberge Taras Boulba) où nous avons mangé notre premier borsch.
L’après-midi a été utilisée à la visite de la galerie Tretyakov où nous avons pu admirer l’évolution artistique de la peinture russe de l’iconographie jusqu’à nos jours.
Puis nous sommes allés à l’agence de Moscou pour faire enfin connaissance avec Frédérique, notre correspondante locale, qui voulait nous rencontrer.
Et nous sommes enfin rentrés à notre appartement en métro (2 changements) ce qui nous a permis de découvrir des stations somptueuses. Il est alors 21h . La suite le lendemain avec une autre guide: Aline.
08 juillet
Notre nouvelle guide Aline nous attend à 9 h précise pour la suite de la visite de Moscou. Au programme :
le matin , la visite du Kremlin. Mais sur la route , Aline nous fait visiter une église orthodoxe.
Egise orthodoxeInterieur d’une église orthodoxe
Puis nous nous rendons au kremlin. Le mauvais temps ne nous a pas decouragés et nous avons eu la chance d’assister à la relève de la garde à midi, sous une pluie battante et une température n’excédant pas 11°.
Relève de la garde
Le kremin renferme divers batiments officiels ( bureau du président etc.) et plusieurs catédrales aussi somptueuses les unes que les autres. Mais il est interdit de prendre des photos.
Puis après un repas copieux dans une restaurant non loin du kremlin, nous sommes partis chiner dans le plus brand marché aux puces de Moscou.
MatriochkaJeu d’echec
Et enfin, toujours avec l’aide de notre guide Aline, nous sommes partis visiter les stations de metro. En effet, à Moscou, les stations de metro sont de véritables oeuvres d’art.
Fresque somptueuse en mosaîque dans une station de metro
Et puis nous sommes rentrés à notre appartement en empruntant la rue Arbat, une des rues les plus touristiques et commerçantes de Moscou. Nous y avons trouvé une boulangerie patisserie salon de thé et nous avons pu acheter un gros pain “français” et boire un grand chocolat pour se réchauffer car nous en avions bien besoin .
Boulangerie rur Arbat
Demain, départ pour la conquête de l’est. Nous espérons pouvoir encore vous donner de nos nouvelles.
09 juillet
Nous sommes partis ce matin de Moscou vers 9h. Pas de problème d’embouteillage pour quitter la ville.La pluie nous a accompagnés tout le long de la route, mais avec des températures plus clémentes: environ 15°. Nous nous sommes écartés un peu de la route pour visiter les villages environnants.
Petit village9Petit village
Nous sommes arrivés à Sousdal (première capitale historique de la Russie) vers 15h, ce qui nous a donné le temps de visiter son Kremlin ainsi que le centre ville historique, quelques cathédrales, des églises et la galerie marchande découverte.
Sousdal*Sousdal
Après pludieurs averses et éclaircies, nous sommes allés à la rencontre de notre hôte Eliana, qui nous a emmenés dans notre dotcha , jolie maison individurelle dont nous avons eu pleine joissance.
La mise à disposition d’une connexion internet ouverte me permet de vous écrire ces mots.
Puis nous dommes allés dans un petit restaurant en plein centre de Sousdal dans lequrel nous y avons dégusté un borscht et un plat local , tout cela arrosé d’une très bonne bière.
BorschtLa bière de Sousdal
Demain , nous partons toujours plus à l’est en direction de Nijni Novgorod, mais nous ferons jne petite halte à Vladimir pour voir la cathedrale de la dormition, une des plus célèbres de Russie.
10 juillet
Nous prenons notre petit déjeuner chez Aliana : fromage , jambon fumé, crèpes, blinis, confiture de fraise, fromage blanc, café, thé …
Petit dejeunerChez Aliana Sousdal
Puis nous prenons la route pour Vladimir, pour voir enfin la porte de la ville qui est la dernière existant encore de nos jours. Elle date du 12eme siècle.
La porte d’or de Vladimir8
Bien sûr, nous allons voir la très célèbre cathédrale de la dormition,
La cathedrzle de la Dormition
et toujours sous la pluie, nous avons flâné dans les rues du centre ville (kremlin ).
Rue de VladimirRue de Vladimir
Puis nous reprenons la route pour Nijni Novgorod où nous devons passer la nuit chez Svetlana.
Nous nous arrêtons en route pour déjeuner dans une chemin forestier. Menu du jour : civet de chevreuil.
Halte en route
Info: depuis que nous sommes en Russie, nous payons le gol environs 56 centimes le litre.
Nous arrivons chez Svetlana ( Notre hotesse pour une nuit ) vers 18h. Nicolas, son mari, nous attendait en bas de l’immeuble. Après nous avoir accompagnés à l’appartement et nous avoir présentés à Svetlana, il s’est proposé pour nous faire visiter la ville. Nous avons donc pris le bus avec lui jusqu’au centre ville.
Bus de Nijni Novgorod
Nijni Novgorod est située au confluent de l’oka et de la Volga. C ‘est une ville magnifique.
Le Kremlin de Nijni NovgorodVue sur la confluence Oka Volga
Puis nous somes rentrés vers 21h30 et Svetlana nous attendait pour nous proposer du thé et des friandises locales. Puis on a chanté et joué de la guitare jusqu’à 1h du matin.
Svetlana chante en français et fait partie d’un groupe. Elle chante très bien et nous avons passé une soirée absolument délicieuse avec ce couple très chaleureux et qui aime beaucoup la France et lla langue française.
Nous sommes tristes à l’idée de repartir déjà le lendemain.
11 juillet
Nous nous réveillons vers 8h du matin et déjà Nicolas est dans la cuisine en trajn de nous préparer des blinis. Le soleil est enfin avec nous. Nous prenons notre petit déjeuner dans une petite cuisine en leur compagnie, mais eux restent debout car il n’y a pas la place pour tout le monde.
Petit dev chez Svetlana
Nous continuons notre conversation de la veille comme si elle n’avait pas été interrompue et nous avons le sentiment d’être de très vieux amis. Nous échangeons quelques cadeaux et Svetlana nous offre un paquet de bonbons et des cartes postales des coins de Nijni que nous avons visités la veille.
Nous nous quittons en nous promettant de nous revoir un jour. Le départ est très émouvant et nous nous embrassons chaleureusement ( trois bises en Russie ).
Nous prenons la route en direction de Kazan et nous nous faisons arrêter par la police de la route pour un simple contrôle de papiers. Tout se passe bien. La température est très agréable ( 22 °) malgré quelques ondées passagères. Le long de la route , nous nous arrêtons auprès d’un étal où Nous achetons des tomates, des pommes et des énormes cornichons malossol.
Courses sur la route de Kazan
Nous nous arrêtons sur la route pour dejeuner, en compagnie de chèvres et de moutons très intrigués par notre présence.
De la compagnie au petit déjeuner
A une vingtaine de km avant d’arriver à Kazan on traverse la Volga sous une pluie battante ce qui nous empêche de prendre des photos, mais le spectacle est vraiment impressionnant tellement la Volga est large à cet endroit.
Nous arrivons à notre logement vers 17h30. Une personne est chargée de nous donner les clefs du parking et de l’appartement.
Notre immeuble à Kazan
Elle nous a préparé une spécialité de la région pour notre repas du soir ( sorte de crêpe fourrée à la pomme de terre) et aussi des blinis pour notre petit déjeuner du lendement. La propriétaire de l’appartement (Olga ) est actuellement en France pour voir sa fille qui vit à Nîmes. Olga est une artiste peintre et son appartement est un véritable capharnaum.
Nous passons notre soirée à visiter le centre de Kazan ( 5 mn à pieds de l’appartement ). Comme d’habitude, le Kremlin est impressionnant avec sa multidude de bâtiments historiques.
Kremlin de KazanLa Mosquée bleue
Il faut noter plus particulièrement la Mosquée bleue. Puis nous flânons dans le centre ville qui est très animé ( chanteurs, musiciens, beat boxing ). Puis nous rentrons dîner à l’appartement.
12 juillet
Après une bonne nuit de sommeil, nous déjeunons ( café, thé, blinis, confitures, yaourt .) et nous reprenons notre route en direction de Oufa. Le soleil brille largement. En route, nous nous arrêtons pour manger et juste après avoir terminé, une averse rafraichit l’atmosphère. La température est très agréable ( 26 °).
En route nous traversons une région de puits de pétrole,
Puits de pétroleChamps
mais aussi des champs immenses de culture de céréales , des troupeaux de bétes gardées, de grosses exploitations agricoles, des champs de tournesols à perte de vue.
Marais
Nous arrivons enfin à Oufa et après avoir emménagé dans notre hôtel,
Hotel à Oufa
nous cherchons un restaurant où manger des chachliks (brochettes à la viande de poulet, porc et dinde). Nous en trouvons un pas trop loin du restaurant.
Restaurant
Nous nous regalons et la serveuse se fait un plaisir d’essayer de nous comprendre. Puis nous rentrons dormir l’hotel.
Une mosqués en reco struction à proximité de l’hôtel
Aujourd’hui, nous avons perdu 2 heures dans les fuseaux horaires, ce qui fait que la nuit sera plus courte que prévu. Nous avons alors 3 h de décalage avec la France.
Demain, en route pour la Siberie. Nous derons traverser l’oural et arriver à Tchelybinsk(première ville de Sibérie) dans la soirée.
13 juillet
Nous prenons notre petit déjeuner à l’hôtel : bol de ble concassé cuit à l’eau avec une saucisse, un blini à la viande et un autre au fromage blanc, du thé et du café.
Nous prenons la route pour la traversée de l’Oural. La route passe à travers des cols dont l’altitude varie entre 700 et 1300 mètres. Auprès des villages on trouve des échoppes qui vendent d’énormes ours en peluche.
Sur la route nous nous arrêtons dans un café.
Café écrit en cyrilliqueUne bonne soupe à la saucisse
Nous y dégustons une soupe et un gâteau qui est une spécialité russe : le napoléon (sorte de mille-feuilles à la crème fouettée). Un client à la table à côte de nous, prend son repas en regardant un film classé X sur l’écran d’une toute petite télé posée sur le bar. A côte du café se trouve une échoppe qui vend des alambics et des samovars.
Alambics sur le bord de la route
Puis nous repartons et nous nous arrêtons plus tard dans un chemin pour pique-niquer. Nous foulons alors pour la première fois le sol de la Sibérie. La photo souvenir s’impose.
Sur le sol de Sibérie
En repartant, nous suivons une route à peine carrossable et nous traversons un village très typique. Les oies, les chevaux circulent en liberté dans le village.
L’enfant du village avec ses oiesChevaux en liberté dans le village
Puis nous traversons une immensité de culture de pois fourragers.
Culture immense de pois fourragers
Nous arrivons à notre hôtel vers 18h. Nous posons nos affaires et nous allons manger un bout en ville. Nous trouvons un café qui nous sert des chachliks de saucisses roulées dans une sorte de crêpe, ceci avec une bonne bière locale et … au lit !
14 juillet
Nous repartons le matin vers 9h après un petit déjeuner sibérien ( riz au lait sucré, oeufs au plat, crêpes, thé et café).
Petit déjeuner avec riz au lait
Sur la route nous achetons auprès d’un marchand, des fruits et un bocal de champignons de la forêt.
Marchand sur le bord de la route
Puis nous nous arrêtons sur la route auprès d’un relais qui cuisine des chachliks et des pielmienis . On est servi sous un petit abri de bois. Nous goûtons aussi du hareng cru à l’huile avec des oignons crus.
Repas sur la route
Un homme azeri ( d”azerbaïdjan ) nous fait cuire nos brochettes sur un feu de bois de bouleau. Nous sympathisons et il nous offre un thé de son pays.
Cuisson des chachliksDegustation des chachliks
Depuis quelques jours, les moustiques russes se passent le mot pour nous accueillir à chaque halte, mais nous avons de quoi les recevoir 😉
Nous arrivons à notre hôtel vers 17h. Nous sommes assez surpris par la grandeur des chambres.
Chambre à KurganHotel Kurgan
A peine arrivés, une personne qui a vu l’immatriculation française de notre véhicule se précipite vers nous pour faire notre connaissance. Elle s’appelle Natalia et est traductrice au centre Ilizarov qui se trouve à deux pas de l’hôtel.
Natalia, interprète au centre Ilizarov
Elle se propose de nous faire visiter le centre.
Entrée centre IlizarovProfesseur Ilizarov
C’est un centre de recherche prestigieux qui doit son nom à l’inventeur d’un procédé de réparation osseuse mondialement connu. Natalia nous introduit dans les locaux et nous propose de signer le livre d’or.
Signature du livre d’or
Nous sommes très touchés par cette attention. Natalia nous fait visiter le parc du centre et nous permet même d’interviewer une patiente du centre opérée à l’aide du procéde Ilisarov.
Puis elle nous raccompagne à notre hotel et nous nous quittons après avoir échangé nos coordonnées.
Nous prenons notre petit déjeuner et avant de quitter l’hôtel, notre hôtesse nous fait visiter les isbas qu’elle loue, avec spa, sauna et piscine privée.
Piscine privative
Isba de l’hotel
Spa privatifSauna privatif
Nous prenons la route vers 9h. Le paysage a changé et les routes aussi. Nous traversons des centaines de km de plaines, de lacs et de marécages ( bonjour les moustiques ).
Lacs et marais
Immenses plainesChamps cultivés
Nous sortons de la route pour visiter un très joli village agricole très fleuri.
Village fleuriVillage fleuriÉglise du villageEntrée dans le village
Puis nous nous arrêtons pour déjeuner sur la route ( une omelette avec des cèpes achetés sur la route). C’est un régaĺ !
Omelette aux cèpes locauxMoi je mange des petits pois crus
Le temps est très changeant. Les températures varient de 15° à 23° et nous avons droit à plusieurs averses par jour.
Avant d’arriver à notre hôtel, nous visitons un cimetière. Ce n’est pas par goût du macabre, mais les cimetières en Russie sont très différents des nôtres et possèdent des tables et des bancs pour partager un moment avec les défunts.
CimetièreEntrée du cimetière
Nous prenons possession de nos chambres à Ishim vers 17h. Nous nous reposons une petite heure avant d’aller visiter les environs.
Nous prenons possession de nos chambres à Ishim vers 17h. Nous nous reposons une petite heure avant d’aller visiter les environs.
Circulez ! y’a rien à voir !
Il faut dire que Ishim est une étape obligatoire pour éviter de rentrer dans le Kazakhstan , mais ceci nous détourne un peu de la route normale du Baïkal.
Nous avons cherché un restaurant, sans succès.
Demain sera un nouveau jour.
16 juillet
Après un petit déjeuner, nous quittons notre hôtel. Notre hôtesse nous indique un endroit où nous pouvons laver notre véhicule. Nous y allons.
Lavage autoLavage auto
Partout où nous nous arrêtons, nous suscitons la curiosité des passants qui viennent nous parler pour savoir d’où nous venons et où nous allons. Ishim est plus vivant la journée que le soir.
Nous nous arrêtons dans une galerie marchande repérée la veille et nous achetons quelques provisions : du hareng fumé, des tomates, des pommes, une pastèque et des fruits secs.
Galerie marchandeGalerie marchande
Le long du trottoir, nous rencontrons souvent des vendeurs de kvass à la citerne.
Vendeur de kvass
Puis nous repenons notre route en direction de Omsk. Nous nous arrêtons en route pour déjeuner (tomates et hareng fumé achetés à Ishim).
Notre déjeuner
Sur la route, nous visitons encore des petits villages.
Petit veau devant une maison
Dans ces villages, beaucoup de maisons ont un tas de bois sur le devant : l’hiver sera froid 🤣
Tas te bois devant les maisons
Nous arrivons à notre hôtel à 17h30. Nous avons encore perdu une heure dans les fuseaux horaires. A ce rythme là, nous serons vieux quand nous allons rentrer.
Hôtel à Omsk
L’hotel se trouve sur le bord de l’Irtych. Nous posons nos affaires et nous allons nous promener.
Nous longeons la rive de l’Irtych pendant un moment. Il y a de nombreux pêcheurs qui tentent leur chance et l’un d’eux prend un petit brochet devant nous, se prend en photo et le rejette à l’eau.
Promenade le long de l’Irtych
Puis la faim se faisant sentir, nous nous dirigeons à l’aide du GPS vers un restaurant non loin d’ici ( 2 km à pied quand même ). Nous mangeons des chachliks et nous buvons une bière. Nous nous faisons surprendre par l’averse quotidienne et nous nous abritons sous le parasol en attendant qu’elle s’arrête; puis nous rentrons tranquillement à l’hôtel.
Chachliks à Omsk
Demain l’étape est longue( 650 km ) . C’est la route vers Novossibirsk, la capitale de la Sibérie, au bord de l’Ob.
17 juillet
Après un petit déjeuner très copieux, nous prenons la route pour Novossibirsk, au bord de l’Ob. Nous traversons des immensités de culture de pommes de terre, de blé noir,du colza et d’avoine.
Champ d’avoine
Nous avons rejoint la route principale de Baïkal. La température avoisine les 23° .
Parfois nous rencontrons sur la route des troupeaux de moutons et de chèvres accompagnés de chevaux qui traversent tranquillement.
Troupeau sur la route de Novossibirsk
Aujourd’hui, nous avons bien failli tomber en panne de carburant. La première station à laquelle nous avons voulu nous arrêter ne prenait pas la carte bleue ( machine en panne ). la deuxième se faisait livrer en gol , et nous avons estimé la troisième trop chère. Quant à la quatrième, malgré un prix excessif, on était rudement contents de la trouver .
Nous arrivons à Novossibirsk vers 19h30 car nous avons encore perdu une heure dans les fuseaux horaires.
Arrivés à l’hôtel, nous posons nos affaires et partons à pied visiter la ville. Commme toutes les grandes villes de Russie, elle a ses immenses places, ses immenses bâtiments et ses énormes statues. La place Lénine est gigantesque.
Place LeninePlace Lenine
Nous regardons passer un train sur la ligne du transsibérien.
Ligne du transsibérien
Nous nous arrêtons dans un resfaurant pour déguster un borscht puis nous rentrons à l’hotel vers 1h du matin.
18 juillet
Nous reprenons la route après un petit déjeuner copieux et varié ( oeufs durs, omelette, kefir, pomme de terre, semoule d’avoine au lait sucré, gâteaux locaux…). Notre prochaine halte est Kemerovo, ce qui nous fait une toute petite étape de 270km. À moins que nous perdions des heures dans les fuseaux horaires, nous devrions arriver assez tôt et prendre un peu de temps. Le paysage le long de la route est plus boisé que la veille et beaucoup moins plat.
Route de Kemerovo
Fini les marécages ! Et ce n’est pas pour nous déplaire car on peut espérer avoir moins de moustiques. Aujourd’hui, une grosse pluie nous accompagne, avec une température de 17°.
Nous arrivons à Kemerovo à 13h45 ce qui nous laisse le temps d’aller visiter. Kemerovo est une très jolie ville sur le bord du Tom.
Tom à KemerovoKemerovo
On y voit de nombreuses statues et peintures à la mémoire de la dernière guerre. Chaque ville visitée jusqu’alors a un monument imposant avec une flamme du soldat inconnu qui brûle toujours, et qui est particulièrement célébrée le 9 mai ( et non le 8, décalage horaire oblige ).
Flamme du soldat inconnu
Au hasard de notre promenade, nous sympathisons avec un pingouin.
Pingoin sympathique
Une passerelle flottante nous permet de traverser le Tom et de flâner sur une petite île où nous nous exerçons aux ricochets.
Passerelle sur le Tom
Puis nous mangeons des spécialités dans un restaurant .
Avant de retourner à l’hôtel nous traversons une fête foraine et Patrick ne résiste pas à la tentation.
Le gourmand
Enigme du jour: Quelle est la marque et le modèle de la voiture ci-dessous. Envoyez vos réponses en commentaire de cet article. Le premier qui répond juste verra son nom cité dans un article prochain où nous dévoilerons la réponse.
Le 19 juillet
Comme d’habitude, nous prenons un petit déjeuner très copieux ( semoule au lait sucré, kefir, lait caillé egoutté, oeuf au plat, brandade de morue, bouillon de viande avec croutons, saucisses, pains perdus, café et thé ).
Salle de restaurant de l’hotel à KemerovoPains perdus
Puis nous prenons la route pour Krasnoïarsk. L’étape est de 650 km et nous partons sans traîner. Le paysage est assez valloné et traverse d’immenses forêts et prairies sauvages.
Paysage sur la route de Krasnoaiarsk
Le long de la route, nombreux sont les vendeurs de champignons ( cèpes, girolles ). Nous nous y arrêtons pour en acheter un 300g pour presque rien.
Vendeurs de champignons
Plus tard nous nous arrêtons sur la route pour déjeuner. Devinez le repas: omelette aux girolles. Un régal !
Nous traversons de nombreux villages avec leurs petites maisons toujours très caractéristiques.
Maisons sur la routeMaisons sur la route
Nous croisons de temps en temps des vendeurs de kvass.
Vendeur de kvass
Mais au fait, vous ai-je dit ce qu’est le kvas ? Il s’agit d’un breuvage typiquement russe à base de pain rassis et de sucre, fermentés dans de l’eau. C’est très désaltérant et très bon.
Puis nous arrivons à Krasnoiarsk vers 18h30. Pour arriver à notre hôtel, nous traversons l’Ienisseï.
L’Ienisseï, le père de la Russie
Les russes disent que la Volga est la mère de la Russie et l’Ienisseï en est le père. Ce fleuve majestueux délimite la frontière en la Sibérie occidentale et la Sibérie orientale. Notre hôtel est justement sur un rive de l’Ienisseï.
20 juillet
Je vous épargne de l’étape du petit déjeuner. Nous partons sous la pluie vers 9h. Mais elle s’arrête vite et bientôt un temps variable nous accompagne avec une température très agréable de 21°.
Notre destination est Nijneudinsk et notre étape comporte 540km. Nous devrions arriver vers 18h, mais comme nous n’avons pas eu de décalage horaire hier, je redoute le pire aujourd’hui.
Le paysage traversé s’alterne entre plaines cultivées, forêts de bouleaux,de peupliers et de pins et petits massifs montagneux ( восточный саян ).
PaysageChamp de patates
Puis la pluie revient de pluie belle et nous nous arrêtons dans un petit café sur la route pour déjeuner ( borscht, plat de viande avec riz , pates ou patates) et café.
Repas dans un café sur la route
Ils ont la mauvaise habitude de servir la café avec du lait et du sucre. Il faut que j’y pense pour la prochaine fois.
Les toilettes sont dans une petit cabane dehors et on comprends pourquoi il y a un lavabo à l’entrée du resto.
Nous regardons l’horloge dans le café et nous découvrons que nous avons encore perdu 1 heure aujourd’hui.
Peu avant d’arriver à Nijneudinsk, nous avons un passagege montagneux d’environ 1000m d’altitude. Le paysage redevient alors très boisé.
Sur la route, nous traversons une rivière et nous en profitons pour remplir notre bidon d’eau car il est vide.
Remplissage du bidon d’eau
Arrivés à notre hôtel, nous prenons possession de nos chambres et partons pour une découverte de la ville.
Hotel
Ce n’est qu’une étape de passage et la ville n’a rien d’un centre touristique. On y trouve ces jolies petites isbas très typiques , prises en étau entre les usines d’un côté et les immeubles de l’autre. Elle sont le charmant temoignage d’une société du passé qui s’accroche.
Isba traditionnelleIsba traditionnelle
Puis nous rentrons nous coucher car demain encore une étape de 540 km nous attend et comme il s’agit d’une étape chez l’habitant, nous aimerions arriver le plus tôt possible.
La réponse est bien la chanson Kalinka ( Калина ), et la photo représente le sorbier des oiseaux ( oui, Christiane, tu y étais presque ) qui se dit en russe kalina ou kalinka.
21 juillet
Nous répartons le matin à 8h sans avoir pris de petit déjeuner car notre hôtel modeste n’en propose pas.
Nous nous arrêtons donc sur la route pour le prendre dans un petit café ouvert 124h sur 24.
Petit déjeuner en route
Le choix est impressionnant, le prix négligable et le service efficace. Puis nous repartons. Le temps est variable et la température oscille entre 16 et 18°.
Nous traversons une région montagneuse ( 1000m d’altitude) et nous passons dans un adorable petit village au bord d’une voie ferrée.
Village sur la route d’IrkoutskMaison avec son tas de bois
Les petites maisons ont toujours leur tas de bois bien en vue sur le devant.
La route d’aujourdhui est plus petite que celle des jours précedents. Elle est cependant en bon état, mais dès qu’on s’en écarte, on est vite sur des chemins incarossables. Notre route traverse les villages de campagne, les cultures et les petits élevages de vaches. Le paysage est magnifiquement décoré de fleurs violettes.
Paysage d’altitude fleuri
Le long de la route, à l’approche des villages, nous rencontrons de nombreux vendeurs de miel, de poissons séchés et de fraises des bois.
Vendeur de poissons
Nous craquons pour un pot de miel et un poisson séché que nous ne tardons pas à déguster lors d’un arrêt déjeuner.
Patric, dévorant son poisson séché et fumé
Depuis ce matin, nous avons eu la pluie et le soleil alternativement et ce climat est plutôt agréable.
Nous arrivons à Irkoutsk vers 20h. La ville est magnifique, sur le bord de l’Angara. Elle mêle des quartiers historiques et un centre ville très moderne. Comme chaque ville de Russie qui se respecte, elle posséde sa statue de Lenine.
Statue de Lenine
Nous sommes accueillis à notre arrivée par notre hôtesse Galina qui est charmante et qui se met en quatre pour nous faire passer un séjour agréable.
Galina nous accueillant
Nous passons un moment avec notre correspondante locale Marina pour effectuer quelques changements à notre voyage.
Nous travaillons à notre itinéraire
Comme vous le verrez par la suite, nous resterons un jour de plus à Baïkal et aussi un jour de plus sur le bord du lac Teletskoï, ceci bien sûr en supprimant quelques étapes.
Puis Galina nous donne un plan de la ville et nous explique en quelques mots comment se rendre dans un restaurant qu’elle nous conseille vivement. Nous suivons ses conseils et nous allons y déguster un boeuf stogonof avec une bonne bière.
Boeuf Strogonov
Puis nous continuons la visite de la ville par le centre très animé ainsi que par la berge de l’Angara.
Centre d’Irkoutsk
Le symbole de la régikn d’Irkoutsk
Et nous rentrons nous coucher car demain nous devons partir tôt, non pas que l’étape soit grande ( elle ne comporte que 290 km) mais le passage du bac pour arriver sur l’île risque de durer “un certain temps”.
22 juillet
Nous nous levons comme convenu pour prendre notre petit déjeuner à 7h. Galina nous a préparé un festival de spécialités maison.
Petit déjeuner chez Galina
Nous croisons chez Galina d’autres voyageurs en route pour le Baïkal.Des chinois, mais aussi des français. Deux jeunes chinoises qui en reviennent nous disent avoir eu la grêle et nous montrent des photos pour preuve.
Et avant de nous quitter et pour sceller l’amitié, nous prenons un petit verre de vodka très fraîche , mais pas Patrick car en Russie, c’est tolérance zéro pour l’alcool au volant.
Patrick, Michel et Galina
L’unique route en direction de l’île Olkhon sur le lac Baïkal nous fait traverser un paysage de steppe avec ça et là des troupeaux qui n’hésitent pas à traverser sans prévenir.
Troupeaux sur la route
La température à 10h est de 20° et on nous annonce du beau temps.
Sur le route, nous nous arrêtons dans un village pour faire nos courses.
Magasin sur la route
Nous faisons bien rire les vendeuses et nous réussissons tant bien que mal à nous faire compendre ( eau, lait, gâteaux, fromage, saucisse, pain, vinaigre) . A la sortie du magasin, nous sommes la curiosité d’une petite femme bouriate qui n’a pas l’air de connaître la France. Nous lui laissons quand même une petite tour eifel en souvenir.
Michel et la petite bouriate
Nous repenons notre route et traversons alors une région montagneuse ( 1500m d’altitude ) et il pleut abondamment.
Puis nous arrivons enfin au premier point vue permettant d’admirer le lac Baïkal. Nous ne sommes pas les seuls à nous arrêter, car la vue est absolument magnigique.
Point de vue sur la lac Baïkal
Nous restons un moment très émus, à regarder cette immensité.
Nous repartons et très vite nous sommes stoppés par une file ininterrompue de voitures; nous comprenons que nous sommes arrivés au passage du bac pour l’île d’Olkhon.
Attente du bac pour l’île d’Olkhon
L’attente dure 3h30, mais en comparaison avec le passage de la frontière, c’est de la rigolade. Une fois embarqués sur le bac, la traversée dure à peine 10 minutes. Le débarquement est assez rapide.
Passage du bac pour l’ile
Il nous reste à peine 40 km à faire pour arriver à notre camping.
Notre camping sur l’île
Nous arrivons et nous mangeons toute de suite car il est 18h et nous n’avons rien avalé depuis notre petit déjeuner. Nous montons la toile de tente et il se met à pleuvoir. Nous allons alors nous réfugier dans une grande salle à manger où nous pouvons nous faire un thé.Demain, nous commencerons la découverte de l’île.
23 24 et 25 juillet : séjour à Olkhon
Notre première journée à Olkhon a éte occupée par la découverte de notre village et aussi de la pointe de la côte ouest ( пролив малое море ) à pied.
Decouverte du village de Roujir à OlkhonRoujir0
Nous avons eu un temps superbe avec un soleil qui ne nous a pas lâchés de la journée. Le spectacle est assez dur à décrire. C’est un melange de steppes, de forêts, de plages, de falaises.
Plage sur le lac BaïkalCote ouest du Lac BaïkalCôte ouest du lac Baïkal
Les vaches paissent à deux pas de la plage et viennent se désaltérer dans le lac.
Patrick sympathiseLes vaches se désaltèrent dans le lac
Le soir, à notre retour, nous étions fatigués et nous avons dégusté une nouvelle bière.
Bière
Puis nous avons pris notre repas au restaurant du camping.
Notre deuxième journée commence par un petit déjeuner consistant au restaurant du camping. Puis nous sommes allés en excursion en ouaz visiter la pointe nord de l’île ( скала дева ).
Excursion en ouaz dans le nord de l’île
Seuls les ouaz peuvent atteindre cet endroit tellement les pistes sont criblées de profondes ornières. L’excursion dure 6h, agrémentée d’un repas de midi très local : le fameux omoul, poisson que l’on ne trouve que dans le lac Baïkal.
Pique nique avec le groupePointe nord de l’îlePointe nord de l’île
Ce soir , au programme, restaurant au village pour fêter mon anniversaire.
Notre troisième journée commence par un peu de pluie, ce qui ne nous empêche pas d’aller faire nos courses au village après le petit déjeuner au camping. Au programme: acheter du pain, des cartes postales et des timbres. Il faut trouver la poste. Il faut rappeler que tout est écrit en cyrillique et que personne ne parle anglais. Malgré cela , les russes sont plein de bonne volonté et sont toujours prêts à nous aider.
Puis nous continuons notre visite du village. Les chiens sont paisibles et se promènent en complète liberté.
Chien paisible
Il y a un port assez pittoresque mêlant cimetière de bâteaux, départ pour les croisières et port de pêche. Certaines carcasses de vieux bateaux ont été décorées par des peintures vives. A côté de tout ce mélange, certains pêchent, d’autres se baignent sur une petite plage.
Port d’OlkhonPort d’OlkhonCarcasses de bateauxPort d’Olkon
Ce soir , pas de folie. Nous devrons commencer à plier nos affaires pour partir de très bonne heure le lendemain, de façon à ne pas rester 4h au passage du bac.
Nous prenons notre repas au camping et nous échangeons des cadeaux avec notre hôtesse qui nous embrasse.
Comme vous m’avez déçue !!! Personne n’a trouvé la bonne réponse. Vous vous êtes tous dit : Baïkal = omoul
Eh bien c’était un piège . S’il est vrai que l’on mange de l’omoul à Baïkal, on ne mange pas que ça, et un oeil aguerri de pêcheur , en regardant bien la bête en question, aurait tout de suite remarqué qu’il ne s’agissait pas de salmonidé.
C’était tout simplement une brème. Un poisson plein d’arêtes mais, une fois fumé et séché, les arêtes sont comme inexistantes. Et c’est délicieux.
26 juillet: départ d’Olkhon
Comme convenu, nous quittons le camping vers 7h et nous sommes les premiers pour le passage du bac.
Adieu OlkhonLac Baïkal au petit matinDerniers paysages d’Olkhon
Patrick remarque un problème mécanique qui nous oblige à chercher un garage Nissan.: une biélette de la barre stabilisatrice de direction cassée.Il faut changer la pièce.
Nous changeons alors notre itinéraire et nous décidons de retourner à Irkoutsk, la seule ville des environs assez grande pour avoir des chances de faire réparer le véhicule.
Arrivés à Irkoutsk, nous trouvons facilement le garage Nissan.
Concessionnaire Nissan
Il nous reçoit tout de suite et prend notre voiture. Il est 14h40. Nous attendons patiemment ( pas le choix ) jusqu’à 19h. Ils n’avaient pas les pièces en stock et ils sont allés les chercher. Bref, nous reprenons notre route qui a changé. En effet, notre détour par Irkoutsk implique que nous ne passerons pas à Oust Uda. A la place nous allons dormir à Sayansk. Sur la route, nous ne résistons pas à l’appel du chachlik.facile à repérer, le restaurant de chachlik a toujours une petite fumée sur un côté.
Café à chachlikSoupeChachliks
Puis nous nous arrêtons dans un petit hôtel à Sayansks où nous arrivons vers minuit. 27 juillet : retour à Nijneudinsk
Nous passons une bonne nuit réparatrice et après un petit déjeuner pantagruélique, nous reprenons la route vers 10h car l’étape est courte ( seulement 250 km).
Petit déjeuner
Sur la route nous nous arrêtons dans un village pour faire nos courses.
Courses dans un villageCourses dans un village
Puis nous nous arrêtons pique niquer dans un bois , à l’ombre car aujourdhui, le soleil ne nous a pas épargnés. Nous y restons un long moment, en attendant que la fraîcheur revienne.
Repos
Juste lorsque nous repartons, une averse fait redescendre le thermomètre et le soleil revient aussitôt à notre arrivée à notre hôtel.
28 juillet : retour à Krasnoïarsk
Départ à 8h sans petit déjeuner ( comme à l’aller )
Nous nous arrêtons une heure plus tard sur la route pour prendre notre petit déjeuner. Il y a une carte, mais tout est écrit en russe et il n’y a aucune photo. Malgré tous les efforts de Michel pour la traduction, nous nous retrouvons avec des oeufs en plus. Dans un petit magasin d’à côté, nous trouvons enfin les fusibles de 10 ampères que nous cherchons depuis notre départ pour le véhicule.
Et nous reprenons la route, toujours sous un grand soleil.
Nous retraversons ( mais dans l’autre sens) cette interminable forêt, mélange de bouleaux, de pins et de mélèses.
Forêt sibérienne
Plusieurs centaines de km avec juste, parfois, un petit village et une station d’essence.
Sur notre route, une pompe à eau assez rudimentaire nous permet de remplir notre bidon.
Pompe à eauPompe à eau
Un peu plus loin, deux vaches attendent le bus.
Deux vaches attendrnt le bus
Puis plus loin, à la sortie de Kansk, une jolie petite chapelle attire notre regard.
Chapelle Saint-NicolasChapelle Saint-Nicolas
Nous nous y arrêtons et un gardien nous accueille et nous propose de visiter et de signer le livre d’or. Il nous explique qu’il s’agit de la chapelle de saint Nicolas, lieu de pélerinage réputé où les pèlerins viennent parfois l’hiver à vélo depuis la France. De l’autre côté de la route des paysans chargent le foin à la fourche sous le soleil.
En continuant notre route, nous retraversons la région des vendeurs de champignons ( girolles et cèpes ). Il y en a tous les 500m. Puis nous traversons les immenses cultures de blé, ce même blé qui à l’aller éfait vert, est mainteant mûr.
Nous arrivons à notre hôtel vers 17h ( car nous avons regagné une heure ) sous 37°. Nous nous installons, prenons une nonne douche et partons à pieds à la recherche d’un endroit où manger. Nous nous retrouvons dans une sorte de self où nous trouvons notre bonheur puis nous rentrons nous coucher. Demain, notre étape est de 580km pour la ville de Tomsk.
Bravo à Beat qui a trouvé la bonne réponse. En effet, ce geste est entre autre une invitation à boire un coup. Mais pas que. Lorsque nous nous sommes fait arrêter par la police, le policier voulait savoir si Patrick avait bu. Pour cela, il a fait ce même geste.
29 juillet
Nous prenons notre petit déjeuner tranquillement. C’est un buffet complet. La salle du buffet porte encore les traces d’un mariage de la veille. Nous repartons vers 9h. Nous nous arrêtons sur la route auprès de marchands de souvenirs où nous faisons quelques achats.
Marchands de souvenirsMarchands de souvenirs
Je me laisse tenter par des graines que mange une vendeuse. Je lui demande ce que c’est. Ce sont des graines de cèdre. Il faut les écaler avant de manger l’intérieur, un peu à la manière des graines de tournesol, et le goût fait penser au pignons de pins.
Affiche pour graines de cédres
On peut dire que jusqu’à présent, nous avons eu de la bonne route. En fait, il y a une seule bonne route et il ne faut pas s’en écarter. Et justement aujourd’hui pour rejoindre Tomsk, nous nous en écartons et nous nous retrouvons vite sur une route large come une autoroute, mais sans revêtement et avec tellement d’ornières qu’il fallait conduire en zigzagant.
Le long de cette route nous nous arrêtons dans un café-épicerie pour manger.
Café épicerieCafé épicerieCafé épicerie
Nous avons droit à du borscht, de la goulache avec pommes de terre et un café. Tout cela en buvant de la “compote”. En Russie, la compote est une boisson à base de fruits cuits.
Puis nous reprenons la route et nous arrivons à notre hôtel à Tomsk.
Hotel rubin à TomskArrivée à l’hôtel Rubin à Tomsk
30 juillet :
Nous quittons notre hôtel vers 9h30 après un petit déjeuner copieux et varié.
Petit déjeuner à Tomsk
Nous sommes dimanche et nous ne sommes plus étonnés de traverser des chantiers de travaux à Tomsk. En effet, nous avons déjà remarqué que les week-end ne sont pas chômés, en tout cas pas pour les travailleurs de chantiers.
Nous passons devant une jolie petite chapelle.
Chapelle sur la route
Le soleil est avec nous ce matin avec une température très agréable de 22°. Nous sommes en route pour Barnaoul, ville étape avant d’arriver à notre halte de trois jours au bord du lac Teletskoïe.
Forêt traversée
Nous traversons parfois des zones de radars très denses. En y regardant bien, la plupart ne sont pas en fonction et ne sont que des grosses boîtes de conserve vides. Mais il nous arrive de voir des policiers installer des radars à l’intérieur. Donc dans le doute …..
Nous nous arrétons comme à l’accoutumé pour manger un petit bout sur la route et nous repartons avant de nous faire prendre par une averse. Le temps change très rapidement et nous nous faisons parfois surprendre.
Arrivée à BarnaoulBarnaoulBarnaoul
Nous arrivons à notre hôtel à Barnaoul vers 18h30.
Hôtel à Barnaoul
Le portier est très sympathique et essaie de baragouiner un ou deux mots français.
Nous nous reposons une petite heure avant de partir à la découverte de la ville et surtout à la recherche d’un restaurant.
Nous trouvons notre bonheur pas trop loin de l’hôtel, dans un restaurant où nous pouvons déguster des spécialités comme le borscht ou bien le “siliodka pod chouboïe” ( à base de hareng saur , betterave, patates, oignons …)
BorschtSiliodka pod chouboïe
Le serveur est très patient avec nous et nous propose de nous prendre en photo.
Restaurant Barnaoul
Puis nous flânons dans le centre de Barnaoul. C’est une très jolie ville. Eglises et tombe du soldat incknnu sont de rigueur. Depuis quelques jours, les russes fêfent la fête de la marine ( 26 juillet ) et se déplacent habillés en marins. Ils klaxonnent en voiture en arborant un drapeau blanc avec une croix bleue et une grosse ancre au milieu.
Drapeau
Puis nous rentrons nous coucher. Demain, c’est la route vers le lac Teletskoïe.
31 juillet : route vers le lac Teletskoïe
Nous récupérons au standard de l’hôtel nos papiers d’enregistrement, nous prenons notre petit déjeuner et nous prenons la route vers 9h30. Le temps est ensoleillé.
Nous nous arrêtons dans un village pour voir un marché de produits locaux et faire nos courses pour le repas de midi.
Marché de produits locauxOn boit du thé au marché
Puis nous nous arrêtons sur la route pour déjeuner.
Déjeuner en route
La route change: plus étroite et cabossée. Nous arrivons dans la république de l’Altaï.
République de l’Altaï
Nous passsons dans des petites routes de montagne et traversons des petits villages de montagne.
Village de montagneRoute de montagneMeule de foin dur une route de montagne
On voit pour la première fois des cochons en liberté et plein de ruches.
Cochons en liberté
Nous arrivons au camping au bord du lac Teletskoie vers 18h.
Installation de la tente
Nous installation de la tente et prenons notre repas du soir sous un abri en bois car il pleut.
Demain sera un nouveau jour.
1er aout : lac Teletskoïe
Nous déjeunons à 9h au restaurant du camping et nous partons à pieds à la conquête du lac. Celui-ci mesurant 55km de long, on se rend vite à l’évidence: il faudra le parcourir en bateau.
Decouverte du lacDecouverte du lacDecouverte du lac
Notre visite nous fait découvrir un site paradisiaque où les hommes et les animaux vivent en bonne intelligence. Chevaux, vaches, cochons, chiens se déplacent en toute liberté où ils le désirent sans aucun gardien. Les troupeaux paraissent autonomes et les animaux très sereins et pacifiques.
Chevaux en libertéVaches en libertéPatrick et Aimée
Le village aux abords du lac est encore plus pittoresque que ceux déjà rencontrés. Les couleurs vives des maisons se mêlent parfaitement aux couleurs du lac.
Village au bord du lac
Nous mangeons dans un petit restaurant sur le bord du lac ( borscht et plof ) et continuons notre promenade jusqu’à ce que la pluie nous force à rentrer.
BorschtPlof
Mais le soleil revient vite et nous profitons alors de la fin de soirée au camping, sur le bord de la rivière pendant que Michel essaie vainement de nous pêcher notre repas du soir.
Pêche du soirPêche du soir
Nous nous rabattons sur le restaurant du camping avant de terminer notre soirée par une dégustation de vodka. ( je conseille la vodka à la confiture de fraise ). 02 aout : excursion en bateau sur le lac Teletskoïe
Il a plu toute la nuit et il pleut encore à notre réveil.
Nous avons rendez-vous à 10h pour notre excusion en bateau. Nous prenons notre petit déjeuner et allons à notre rendez-vous.
Un taxi nous emmène au départ du bateau.
Bateau excursion
La visite en vaut la peine, malgré le mauvais temps. L’excursion est ponctuée d’arrêts auprès de cascades. La bateau accoste alors et nous laisse une vingtaine de minutes pour aller jusqu’à la cascade.
Une cascadeEscaleCascadeCascade
Lors de ces diffrentes escales, nous pouvons aussi nous rechauffer en penant un thé et des crêpes fourrées à la crème et aux fruits des bois.
Crêpe savoureuse
Entre la pluie, le lac et les cascades, jamais je n’ai vu tant d’eau en une seule journée. Nous rentrons au camping complètement gaugés. Nous nous changeons et comme il pleut toujours autant, nous décidons d’aller chercher de la chaleur et du réconfort dans un petit café-restaurant au bord du lac. Nous restons classiques : borscht, soupe aux girolles, poissons du lac grillé, thé à la russe.
Café restaurantRepas du soirPoisson du lac
Et nous rentrons au camping. Avant de nous coucher, nous faisons notre petite veillée sous un abri en bois réservé à cet effet. Demain, nous quittons le lac Teletskoie pour rejoindre Biisk.
03 aout : on quitte le camp du lac Teletskoïe pour Biisk
On plie le camp vers 8h du matin. Nous avons de la chance car il ne pleut pas et nous pouvons plier la tente tranquillement. Nous prenons la route sans déjeuner et nous nous arrêtons à 9h30 sur le bord de la route pour prendre notre petit déjeuner dans un café où nous sommes reçus chaleureusement.
Petit déjeuner
La patronne nous propose tout ce que nous voulons à manger ( oeufs, saussisse, crêpes fourrées à la crème et aux myrtilles …) et exceptionnellement nous buvons du vrai café. Cela ne nous est pas arrivé depuis Moscou. Il faut dire que les russes boivent essentiellement du thé et lorsqu”ils proposent du café, c’est du nescafé.
La patronne est très désireuse de communiquer avec nous, même si ce n’est pas facile. Nous échangeons nos coordonnées et nous nous quittons.
Nous retraversons la même région montagneuse de l’Altaï que nous avons traversée à l’aller.
Région montagneuse de l’Altaï
Toujours les mêmes petits villages plein de couleurs le long de la route, et les animaux ( vaches, cochons, chevaux ) qui sont en liberté.
Villages colorésVillage coloréVillage coloré
Nous nous arrêtons pour pique-niquer au bord d’une rivière qui a l’air très poissonneuse, la preuve en est le nombre de pêcheurs le long de la rive.
Pique-nique
Puis nous repartons et arrivons à Biisk vers 15h, ce qui nous laisse grandement le temps de faire un tour.
Maison de Biisk
Nous sommes surpris par la température chaude qui avoisine les 30°, avec jn slleil éclatant. La ville est au bord de l’Ob et sur une des rives , des gens se baignent.
Sue les bords de l’Ob
Puis nous nous arrêtons dans restaurant à chachliks et nous sommes déçus car ils ne servent pas de bière et nous commençons sérieusement à tarauder à sec.
Nous allons nous coucher pas trop tard, car demain notre étape est de 450km pour atteindre Rubtsovsk sur une route de qualité incertaine.
04 aout: route vers Rubtsovsk
Nous quittons Biisk à 9h après avoir pris notre petit dejeuner à l’hôtel.
Hôtel à Biisk
La route vers Rubtsovsk traverse des immensités de cultures de tournesol, de blé noir , d’orge, de petits pois, et de soja, ceci à perte de vue. C’en est monotone.
Champ de tournesolChamp de CérealesChamp de blé noir
Plus nous avançons et plus les forêts se raréfient. Il faif très beau, voire chaud. Nous nous arrêtons sur le bord d’un chemin pour pique-niquer à l’ombre.
Sur notre route, nous traversons Barnaoul, ville où nous avions fait une halte à l’aller.
Traversée de Barnaoul
Au abords des villages,nous croisons des petits vendeurs de fruits le long de la route.
Vendeur de fruits
Depuis quelques temps, nous croisons souvent des vendeurs insolites en bord de route. Il vendent des sortes de bouquets de rameaux feuillus de 50 cm de long, ce qui nous intrigue beaucoup quant à leur utilisation.
Vendeur insoliteLac
A l’approche de la destination, nous traversons une zone de lacs.
Lac
Nous arrivons à Rubtsovsk à 18h et il fait encore 31°. Avant d’arriver à notre hôtel, nous croisons un immense entrepôt de bois: il y a encore beaucoup de datchas à construire.
Entrepôt de bois
Demain, c’est la route vers la frontière kazakh, et nous espérons que le passage de la frontière se fera sans problème. Il nous reste reste un détail à régler pour l’assurance du véhicule qui doit se prendre à la frontière en argent kazakh, ce que nous n’avons pas encore.
Ce soir, une petite promenade dans la ville
05 aout: passage de la frontière kazakh
Notre petit déjeuner nous est servi dans notre chambre à 8h. Puis nous allons à pieds à la banque centrale juste à côté de l’hôtel pour voir s’il est possible d’avoir des tenges ( monaie kazakh). A priori, cette monaie est maudite et nous partons sans savoir comment nous allons pouvoir payer l’assurance du véhicule pour le Kazakhstan.
Il fait déjà 23° ce matin et le soleil est un peu voilé. Nous achetons de l’eau et du pain, mieux vaut prévoir une longue attente à la frontière.
Nous arrivons à la frontière à 10h.
Queue à la frontière kazakh
Juste avant de passer le poste frontière, côté Russie, il y a un petit kiosque qui vend des assurances pour le véhicule, payable en roubles. Pour 15 jours, il nous en coûte 1545 rbl soit environ 22€.
Vente assurance véhicule à la frontière
On a aussi la possibilité de changer quelques roubles en tenges, et on change 5400 rbl pour 27000 tenges soit environ 80 euros.
Une fois ces petites formalités établies, nous rejoignons la file d’attente et attendons patiemment notre tour.
Notre véhicule est entièrement vidé et fouillé à la frontière côté russe. Puis nous remplissons le document d’immigration deux fois, et nous faisons la queue pour la frontière côté kazakh.
Là, le douanier se contente de nous faire un “vive Napoléon Bonaparte” avant de nous laisser passer. Il est 13h30 quand nous quittons la frontière et que nous entrons enfin au Kazakhstan.
Tout de suite après la frontière, nous nous arrêtons à l’ombre de pins pour pique-niquer.
Pique-nique à l’ombre des pins
Passée la frontière, le paysage change radicalement.
Kazakhstan
Il devient beaucoup plus aride, et les cultures se rarefient. On commence à voir des grands troupeaux de moutons.
Nous traversons notre premier village kazakh. Nous entrons dans un magasin, prétextant acheter du kefir, juste pour voir l’intérieur.
Nous ne sommes pas affamés car il est 17h et nous avons pique-niqué à 14h, mais notre envie de chachlik prend le dessus lorsque nous passons devant un café à chachlik et nous prenons chacun notre premier chachlik à l’agneau, servi avec un bon thé et un morceau de pain très particulier.
Appel du chachlikCafé à chachlikPremier chachlik d’agneau
Puis nous reprenons la route et arrivons à 18h à notre hôtel.
Hôtel à Semei
À peine arrivés, plusieurs jeunes montrent le désir de discuter avec nous. Ils connaissent Lyon et Bordeau à cause du foot, mais pas St Julien le Vendomois. Ils nous indiquent le centre de la ville et nous conseillent d’aller sur les berges de la rivière. Nous suivons leur conseil et découvront une ville vraiment pleine de charmes.
Visite de SemeiVisite de SemeiVisite de SemeiVisite de SemeiVisite de SemeiVisite de Semei
Toutes les limousines étaient prises, alors nous sommes rentrés à pied à l’hôtel.
Sur le bord de la route, nous rencontrons très souvent depuis le début de notre voyage des vendeurs de bouquets de rameaux. Nous étions très intrigués par leur utilisation.
A votre tour de nous expliquer à quoi ils peuvent bien servir.
06 aout : direction vers l’ouest du Kazakhstan : Pavlodar
Notre petit déjeuner à l’hôtel est prévu à 8h00. Nous descendons donc à 8h00 et là… personne. Nous avons oublié le changement d’heure. Il n’est que 7h00 !! Quand je pense que nous aurions pu dormir une heure de plus !
A 5km à peine de Semei, une sorte guérite de police fixe arréte certains véhicules. Le véhicule derrière nous se fait siffler. Pas question pour lui de ne pas s’arêter si car une barrière peut se rabattre instantanément. Déjà la veille à Semei, nous avons croisé à plusieurs reprise un groupe de quatre policiers qui, à l’arrêt, se mettent dos à dos de façon à observer dans toutes les directions.
A peine avons-nous quitté Semei que nous traversons un paysage de landes ( dunes de sable et pins), comme si la ville était construite sur du sable.
Paysage de landes
Nous passons devant un cimetière musulman suivi de près par un cimetière orthodoxe. Il est 9h30 et il fait déjà 28°.
Nous quittons notre route et prenons un sentier pour aller voir un petit village de trois fermes, un troupeau de chévres, un autre de chevaux, autour d’une vieille église en bois presque en ruine.
Tout petit village
Puis nous reprenons notre route qui traverse alors un village assez grand pour trouver un magasin dans lequel nous achetons de l’eau minérale,du fromage, et une boîte de viande de boeuf recommandée par la vendeuse, et que nous mangerons plus tard.
Magasin
Boite de viande
La vendeuse nous indique où trouver une pompe à eau publique.
Pompe à eau
En fait, dans ce village, il y a une pompe tous les 100 mètres. Plus nous avançons et plus le paysage est sec. Nous croisons à plusieurs reprises des tracteurs avec des remorques prêtes à virer tellement elles sont chargées de foin en vrac.
Foin en vrac
Nous passons un bon moment à chercher un arbre à l’ombre duquel pique-niquer. Il est 13h lorsque nous trouvons notre arbre.
Pique-nique
Nous avons noté une fuite d’huile importante et Patrick décide de chercher l’origine de la fuite avant de repartir. Nous mangeons notre boite de viande achetée plus tôt, mélangée avec des pâtes. Après le repas Patrick répare la fuite d’huile. Elle était due au desserement du filtre à huile , suite aux vibrations sur la piste que nous avons suivie le matin.
Il est 16h45 lorsque nous repartons enfin. Il nous reste 113 km et il fait encore 38°.
Il faut un certain temps pour parcourir cette distance car depuis que nous sommes partis ce matin, la route est un immense chantier.
Chantier
En fait ils construisent la route en même temps que nous avançons sur une piste.Pas de chance, à un an près, on avait une belle route. Pour ce qui est du paysage, circulez, y’a rien à voir.
La désolation
Pas un café, rien. La misère. On a hâte d’arriver à Pavlovar pour boire une bière rafraichissante.
A peine arrivés à l’hôtel, c’est ce que nous faisons. Puis nous nous installons, nous prenons une bonne douche et partons manger en ville.
Et notre limousine nous attend pour nous ramener à l’hôtel 😉
07 aout : Route vers Ermentau
Nous prenons notre petit déjeuner local à l’hôtel, dans une véritable salle de musée.
Petit déjeuner à l’hôtel
A peine avons nous quitté notre hôfel que nous passons devant une jolie mosquée et nous nous y arrêtons pour prendre des photos.
En repartant, Patrick oublie de remettre ses feux ( obligatoires tout le temps) et nous nous faisons arrêter par deux policiers un peu zélés. L’amende est de 100€, mais finalement, après discussion, nous payons 40€ en liquide ( on a bien fait de conserver des euros ) et nous pouvons partir.
A la sortie de la ville, nous passons devant un cimetière musulman magnifique, suivi de près par un petit cimetière orthodoxe.
Cimetière
Sur la route, nous nous arrêtons souvent pour laisser passer les chevaux ( voir photo du jour).
Chevaux sur la roufe d’Erymentau
Chevaux sur la route
Le paysage est invariablement plat et désert.
Paysage désertique
Il nous faut faire plus de 200km pour trouver un café sur la route. Nous nous y arrêtons pour manger.
Café sur la route
Des personnes mangent accroupies ou à moitié allongées.
Table basse
Nous nous dirigeons vers une table et commandons du plof et du goulache, avec en boisson de la compote et ensuite du thé et du café. La compote est une boisson réalisée en faisant bouillir des fruits secs dans de l’eau. C‘est très désaltérant et très peu sucré.
Nous reprenons la route et arrivons à notre hôfel à 17h. Nous sommes interceptés dès notre sortie de voiture par quatre personnes désireuses d’en savoir plus sur nous. A notre entrée dans l’hôtel, nous sommes accueillis très chaleureusement par un couple.
Hotel Dostik à Erymentau
L’hôtel est très quitch, avec des tentures partout.
Notre chambre à l’hôtel
Nous allons visiter la ville qui nous semble très provinciale, avec essentiellement des petites maisons et des petits magasins.
Visite de la ville
Nous entrons dans un de ces petits magasins ouvert au moins jusqu’à 21h et nous achetons quelques fruits que nous allons manger dans le parc près de l’hôtel.
Parc
Puis nous marchons jusqu’à la sortie de la ville, où nous trouvons un champ d’éoliennes.
Champ d’éoliennes
Des enfants nous suivent à vélo.
Des enfants curieux
Puis nous rencontrons des jeunes qui jouent de la guitare et nous passons un bon moment avec eux ( voir la vidéo du jour ).
Comme personne n’a trouvé la bonne réponse, la voici.
Les rameaux de bouleau sont utilisés pour s’infliger une flagellation stilumulante au cours d’un « bania » qui est un sauna traditionnel russe qui se pratique vraiment partout où nous sommes passés.
08 aout: en route vers Astana
Notre étape du jour ne comporte que 160 km, aussi prenons nous notre temps pour déjeuner dans un café à côté de l’hôtel.
Petit déjeuner
Nous prenons la route vers 10h et nous nous arrêtons aussitôt auprès d’un étal de fruits et légumes pour acheter une pastèque et des tomates.
Courses
Il fait très beau et nous apprécions la fraîcheur du matin.
A peine Erymentau laissé derrière nous que nous retrouvons notre paysage de steppe désertique, à perte de vue.
Paysage désertique
Notre route croise cependant un petit village que nous allons visiter.
Village
Puis nous nous arrêtons plus tard à l’ombre de quelques arbres pour pique-niquer.
Pique nique
Et nous repartons et arrivons devant notre appartement à 15h.
Appartement
Nous récupérons les clefs et prenons possession des lieux. L’appartement est situé en plein centre d’Asatana, Nous sortons pour repérer les environs. Nous trouvons un magasin pour faires des courses. Il est tellement petit qu’on a du mal à trouver l’entree.
Magasin
Nous cherchons désespérément un endroit pour acheter nos tickets d’entrée pour l’expo 2017, mais personne ne parle anblais, et en russe, c’est assez difficile. Finalement nous entrons dans une boutique de téléphonie où un jeune homme qui y travaille nous explique tout et nous guide pour acheter nos tickets, et nous emmène aussi à l’arrèt de bus que nous devrons prendre le lendemain. Puis nous retournons à l’appartement pour dîner et nous coucher, car la journée du lendemain sera sans doute fatigante.
Notre appartement est à côte d’une splendide mosquée et nous nous endormons, bercés par l’appel à la prière du soir.
09 aout: Astana et l’expo 2017
Nous prenons notre petit déjeuner à l’appartement et nous partons à l’aventure, à la recherche du bus qui devrait nous déposer devant l’entrée de l’expo. Nous voyant hésiter à l’arrêt du bus, le contrôleur nous appelle et nous confirme que le bus va bien à l’expo et qu’il nous préviendra pour la descente. Le plan se déroule sans accroc.
Nous arrivons à l’expo vers 10h, et pas de queue à l’entrée.
Arrivée à l’expo 2017
Nous commençons par visiter le site pavillon central kazakh qui présente l’ensemble de l’expo. Il fait 8 étages, avec un thème énergétique par étage ( l’eau, le vent, le soleil, le nucléaire, biomass, bioénergie ..). La visite e ce premier bâtiment nous a déjà pris toute la matinée.
La pabillon central
Ascenseur pavillon central
Ascenseur pavillon central
Pavillon central
Nous allons déjeuner dans un restaurant turc. Cela nous permet de reprendre des forces pour la suite.
Puis nous visitons les pavillons suivants ; France, Russie, Israël, katar, Uae : union des émirats arabes, Afrique, Japon, Korée, Chine.
France
France
Afrique
Japon
Madagascar
Nous quittons l’expo de nuit
Il est 20h30 lorsque nous quittons l’expo et que nous reprenons le bus pour rentrer à l’appartement.
10 aout : visite Astana
Après le petit déjeuner, nous sommes prêts pour commencer notre visite de la ville mais un alea nous empêche de sortir de notre appartement. Nous sommes au 10ème étage de l’immeuble et nous devons prendre l’ascenseur car il n’y a pas d’escalier intérieur. Pour prendre l’ascenseur nous utilisons une carte que nous passons devant un lecteur qui nous donne l’autorisation. Les deux jours précédents, tout s’est bien passé, mais ce matin, pas moyen, notre carte n’était plus reconnue.
Le matin, nous allons juste visiter un grand centre d’achat à côté de l’appartement pour acheter quelques souvenirs. Nous repassons devant de mabasin où nous avons acheté nos tickets d’entrée pour l’expo.
Caisse pour l’expo
Le premier étage est réservé à l’alimentation, le deuxième aux vétements, et le dernier étage est une immense plateforme de restauration rapide.
Hall de estauration rapide
L’après-midi est consacrée à la visite du centre ville.
Notre immeuble est situé vraiment à 10 minutes à pied du centre ville. Le centre est une véritable galerie d’immeubles rivalisant de hauteur, de couleur, de forme, de modernismes.
Centre ville d’Astana
Nous en prenons plein les yeux.
La tour qui symbolise la ville est surmontée d’une grosse boule dorée .
La boule d’Astana
De cette tour, en suivant à pied une interminable esplanade, nous arrivons aux somptueux bâtiments gouvernementaux.
Puis nous arrivons ainsi sur les berges aménagées d’un fleuve, que nous longeons un moment.
Berges de la rivière
Nous continuons notre visite puis et il est vite l’heure de notre rendez-vous avec Assanali, notre nouvel ami Kazakh,qui nous avait tant aidé le premier soir à acheter nos tickets pour l’expo et expliqué comment prendre le bus. Notre rendez-vous est 80h30 à son travail, sté Nemo ( téléphonie). Il me laisse utiliser la connexion internet de la sociéte pour mette en ligne les deux jours précéents, puis il nous emmène visiter une partie du centre que nous n’imaginons même pas.
Astana la nuit
Pour cela , il appelle un taxi à la mode Kazakh. Il suffit de se mettre sur le bord de la route et de tendre le bras. Il y a toujours un automobiliste qui s’arrête et qui nous demande où nous allons. Le prix est fixé avant d’entrer dans le véhicule.
Assanali nous emmène dans un restaurant qui ne sert que des spécialités kazakh. Nous mangeons du cheval et buvons du lait de chamelle et du lait de jument.
Avec notre nouvel ami Assanali
Restaurant kasakh
Le tout se termine par des sucreries servies avec du thé kazakh. Tout est absolument délicieux. Nous sommes servis à l’extérieur car ce soir il y a une artiste qui chante à l’intérieur et nous préférons pouvoir discuter librement. Comme il ne fait pas très chaud, une personne m’apporte une couverture très chaude pour mettre sur mes épaules.
Avec notre nouvel ami Assanali
Puis Assanali nous raccompagne à l’appartement à pied car ce n‘est qu’à 20 minutes. Nous traversons une rue piétonne comportant des centaines de statues, chaque statue représentant un pays et décorée dans les couleurs du pays. Nous cherchons bien sûr la France.
Statues des pays
Puis nous nous quittons en bas de l’immeuble. La séparation est douloureuse, mais nous l’invitons à venir quand il le désire nous voir en France. Nous échangeons bien sûr nos coordonnées.
11 aout: route vers Esil
Nous quittons notre appartement vers 10h après avoir rendu les clefs à la propriétaire. Nous ne tardons pas à nous faire arrêter par la police, mais cette fois-ci, ils n’ont rien à nous reprocher. Le policier paraît étonné par notre itinéraire et nous traite d’aventurier en riant, puis nous souhaite bon voyage. Il fait frais ce matin lorsque nous partons (13° tout au plus ).
Adieu Astana
En continuant notre route, nous remarquons qu’un véhicule immatriculé en Autriche, identique au nôtre, nous suit depuis un moment. Nous nous arrêtons sur la route pour aller dans un magasin acheter du pain. Le véhicule s’arrête derrière nous et le chauffeur vient vers nous pour parler un peu et finalement nous allons tous déjeuner ensemble dans un café à côté du magasin (borsch et chachlik au poulet, café et thé).
La calculette du café
Et notre nouveau compagnon décide de nous suivre jusqu’à Esil, car son programme est assez libre.
Notre ami autrichien
La route que nous traversons ne nous surprend plus : une steppe désertique à perte de vue.
Ferme industrielle
Steppe
De temps en temps , tous les 50km, nous croisons une immense ferme industrielle que nous pensons être une ferme d’état.
Ferme industrielle
Ferme industrielle
Puis de nouveau la steppe. De temps en temps, nous croisons quand même des petits villages avec des petites exploitations agricoles.
Villages
Nous arrivons à notre hôtel à Esil a 18h et il fait 17°.
Hôtel
Arrivée à l’hôtel
Nous prenons possession de notre chambre, enfin de notre suite qui comporte une entree, un salon avec canapé et télé, une immense chambre et jne jolie salle de bain. Ce luxe est assez inattendu dans un village très modeste. Nous allons faire un petit tour et nous allons nous coucher tôt car demain, c’est la route vers la frontière russe et nous l’appréhendons un peu.
12 aout: Troisk:nous retournons en Russie
Nous quittons l’hôtel après un petit déjeuner très copieux en compagnie de notre nouvel ami Verner.
Petit déjeunerNous quittons l’hôtel
Il décide de nous suivre encore jusqu’à la frontière. Le paysage de steppe se transforme petit à petit en immenses champs de céréales et en prés où de très gros troupeaux paissent.
Les troupeaux sont presque toujours gardés par une sorte de cow-boys à cheval. Vers 14h, nous stoppons dans un café pour déjeuner. Le repas est comme d’habitude au dessus de nos espérances, en qualite comme en quantité comme en prix.
Café
Le look quelque peu excentrique de Verner attise la curiosité d’une jeune femme kazakh un peu éméchée. Elle a un peu trop arrosée son anniversaire ( 31 ans) et vient se joindre à nous. Elle est très intriguée par la tresse que porte Verner à sa barbichette et elle ne cesse de tirer dessus.
Nous rions beaucoup. Finalement, nous quittons le café et elle reprenons la route vers la frontière. Il se met à pleuvoir.
Puis nous traversons une immense zone complètement brûlée.
Zone brûlée
A une cinquantaine de km avant la frontière, nous nous faisons contrôler une dernière fois par la police kazakh. La présentation du papier d’assurance du véhicule leur suffit. Il en est de même pour notre compagnon de route.
Nous arrivons à la frontière kazakho-russe de 17h50 et nous en repartons à 19h45. Nous avons fait des progrès pour remplir toutes les formalités en russe.
Passage frontière
Nous sommes alors à 17 km de notre hôtel à Troisk. Nous y arrivons peu après et là, les formalités administratives recommencent presque comme à la frontière.
Arrivée à l’hôtel
Finalement, nous réussissons à nous faire comprendre et nous pouvons prendre possession de nos chambres.
13 aout: route vers Oufa
Nous prenons un bon petit déjeuner en compagnie de Werner (nous avions le choix entre un nourrissant ou un traditionnel )
Petit déjeuner
et nous terminons de compléter les formalités administratives pour notre séjour à l’hôtel ( encore des photocopies ..).Nous quittons l’hôtel vers 10h. Enfin 10h heure locale, car nous avons récupéré une heure la veille, ce qui nous a permis de nous reposer une heure de plus cette nuit.
Werner décide de continuer sa route seul car il doit rejoindre l’Autriche. Nous échangeons nos coordonnées et nous nous quittons.
Nous retrouvons notre paysage sibérien de cultures, de forêts immenses, et nous recroisons les vendeurs de champignons.
Paysage sibérien
Nous troquons aussi immediatement les mosquées kazakhs contre des églises orthodoxes russes.
Église orthodoxe
Le ciel est couvert et il fait 18°, température idéale pour voyager. L’étape d’aujourd’hui comporte 580km, mais aucune frontière à passer.
Nous nous arrêtons sur la route dans un magasin pour acheter de l’eau avant d’attaquer la traversée de l’oural . Nous quittons alors la Sibérie pour rejoindre la Russie européenne.
Le temps est très changeant et nous profitons d’une éclaircie pour pique-niquer dans l’oural.
Pique-nique
Nous avons juste le temps de finir notre café que la pluie se remet à tomber, juste pour nous faire plier, car le soleil revient presque aussitôt. À l’approche de villages, nous passons souvent devant des arrêts de bus plus originaux les uns que les autres.
Arrêt de bus
Sur la route, nous retrouvons les mêmes vendeurs d’alambic et de samovars qu’à l’aller.
Vendeurs de samovars
Nous nous y arrêtons et sympatisons avec eux. Ils vont chercher une guitare et nous chantons ensemble des chansons russes et françaises.
Interlude musical
Après ce bon moment, nous reprenons la route.
A l’approche de Oufa
Nous arrivons à notre hôtel à 20h. Devant l’hôtel il y a un distributeur d’eau. Pour 3 roubles, on a un verre de 25cl.
Distributeur d’eau
Les employées de l’hôtel paraissent contentes de nous revoir car nous nous étions déjà arrêtés là à l’aller.
Nous allons faire une courte ballade le long de la rivière Belaïa ( la rivière blanche) avant de nous coucher.
Oufa le soir
Demain, direction Samara, une ville que nous ne connaissons pas encore, le long de la Volga. Notre étape sera de 466 km.
14 aout: route de l’ouest vers Samara
Nous quittons Oufa vers 10h ( après un bon petit déjeuner, mais ça vous le savez 😉
Le temps est toujours aussi variable et le thermomètre affiche 17°.
Nous traversons la région des puits à pétrole
Puits de pétrole
Forage de puits
et aussi des vendeurs de miel.
Vendeurs de miel
Vendeurs de miel
Nous nous arrêtons sur la route dans un café pour déjeuner. Nous prenons du borchtch et des chachliks, en buvant de la “compot”.
CaféBorchtch
En sortant du café, nous alons voir un vendeur de miel. Nous lui achetons du miel de sarrasin de la région de la Volga et nous repartons pour Samara. Il faut beau ( 22° ).
Nous traversons souvents des portions de routes en travaux.
Nous traversons aussi des immensités de cultures de céréales ef nous sommes parfois étonnés par le matériel archaîque des années 60 utilisé pour moissonner .
Moissoneuse
Puis nous entrons enfin dans Samara et nous passons au moins une heure dans les embouteillages dus aux travaux.
Travaux à l’entrée de Samara
Puis nous arrivons à l’hôtel et là encore nous passons encore une heure en formalités administratives.
Hotel Loft à Samara
Hotel loft à Samara
C’est dommage car nous avions encore gagné une heure grâce au décalage horaire.
Nous decidons d’aller boire une bonne bière sur les bords de la Volga.
Une bone bière
Samara est vraiment une très jolie ville avec des berges complètement aménagées pour la promenade ou la plage, sur des dizaines de km.
Samara
Puis nous retournons dormir à l’hôtel. Notre étape de demain comporte environ 400 km en direction de Saratov, qui sera notre prochaine halte.
15 aout: route vers Saratov
Les problèmes recommencent au pretit déjeuner. En théorie, le prix de la chambre doit comprendre le petit déjeuner, ce qui nous a éte confirmé la veille. Nous prenons donc notre petit déjeuner et une personne nous apporte finalement l’addition en disant que seulement 2 petits déjeuners sur les quatre sont inclus dans le prix de la chambre ( ce qui n’a aucun sens ). Evidemment, la discussion est en russe, ce qui limite fortement notre argumentation. Fatigués, nous finissons par payer.
Petit déjeuner à Samara
Nous quittons Samara vers 10h. Il fait un temps ensoleille (23 °) et nous décidons de nous arrêter sur la route plus tard pour faire un barbecue, si le temps ne change pas.
La route après Samara est une suite ininferrompue de cabanes à chachliks.
Chachliks
Puis nous nous arrêtons dans un charmant petit village très fleuri sur la route.
Village
Nous y trouvons plein de magasins qui vendent tous la même chose, c’est-à-dire à peu près tout sauf de la viande.
Magasin général
Nous trouvons aussi des pompes à eau et nous en profitons pour remplir notre bidon.
Pompe à eau
Un homme nous indique où nous pouvons trouver un magasin qui vend de la viande.
Nous y allons et achetons un seau de viande de porc pour notre barbecue.
Magasin de viande
Nous rencontrons aussi un chameau attaché à une corde.
Chameau
Depuis que nous avons quitté le village nous avons une route de campagne complètement défoncée qui traverse des prés remplis de tas de foin.
RouteTas de foin
Nous longeons depuis quelques temps une jolie rivière et nous trouvons l’endroit rêvé pour notre barbecue. Nous ne sommes pas arrêtés depuis plus de 5 mjnutes que Michel prépare les cannes à pêche et Patrick s’active à préparer le feu.
Barbecue
La pêche n’est pas franchement miraculeuse aussi nous rejetons les quelques poissons à l’eau sauf un qui fait le bonheur d’un chat que notre arrivée a dérangé. Il est 17h30 lorsque nous quittons notre coin.
Nous traversons une grande région de lacs et de rivières avant de rejoindre la Volga, que nous longeons jusqu’à Saratov.
A notre arrivée à Saratov à 21h, nous traversons un immense pont sur la Vokga qui, à cet endroit est particulièrement large. Nous arrivons à notre hôtel quelques minutes plus tard, car celui-ci est sur les bords de la Volga.
Hôtel Slovakia
Juste le temps ce poser nos affaires à l’hôtel et nous sortons visiter la ville ( enfin une petite partie ). C’est une ville magnifique, avec des plages, bodes promenades le long des plages, et aussi avec une activité débordante la nuit.
16 aout : route de Tambov
Ce matin, nous faisons une courte promenade sur le bord de la Volga. La ville est calme. Les jeunes gens qui animaient la ville la veille doivent dormir encore.
Saratov et la Volga
Nous croisons juste un ou deux couples qui profitent du calme et de la fraîcheur du matin pour marcher. Certains baigneurs nagent déjà dans la Volga. Nous passons devant une petite tour Effel et nous rentrons à l’hôtel pour déjeuner.
Tour Eiffel
Nous avons la bonne surprise de retrouver notre ami Werner qui s’est arrêté aussi dans cet hôtel pour la nuit. Nous nous quittons car cette fois-ci, il repart vraiment pour l’Autriche.
Nous quittons l’hôtel à 10h30 sous un soleil resplendissant et une température avoisinant les 26°
Nous quittons la route principale pour visiter un joli village agricole avec son église en cours de restauration , ses petites fermes traditionnelles et ses grande exploitations agricoles.
Village
Exploitatoon agricole
Nous nous arrêtons ensuite dans un café pour déjeuner. Borch, chi, solienka, pilmenis, tout le monde y trouve son bonheur.
Ensuite, nous nous arrêtons dans un magasin général (универсам ) pour acheter quelques friandises locales.
Nous arrivons à notre hôtel Derjavinskaya vers 18h30 .
Hotel Derjavinskaya
Nous avons encore gagné une heure grâce au décalage horaire . Nous posons nos affaires et nous allons visiter la ville. Nous tombons alors sur un nid d’églises, de cathédrales et de monuments commémoratifs.
Visite de Tambov
Puis nous rentrons nous coucher. Demain, c’est la route de Moscou, où nous sommes attendus par Nathalia Ivanova qui nous héberge pour une nuit.
17 aout: de nouveau vers Moscou
Nous quittons notre hôtel à 9h30 ( après un petit déjeuner copieux). A la sortie de Tambov, comme dans beaucoup de grandes villes, cohabitent armonieusement des immeubles modernes et les datchas traditionnelles très colorées.
Le long de la route, nous croisons une enfilade de petits vendeurs de toutes sortes ( pommes de terre, pommes, oignons,miel, pastèques … ).
Vendeur de peaux
Vendeurs de toute sorte
La Russie n’est pas producteur de pastèques, mais les importe du Kazakhstan ou d’Ouzbekistan et nous voyons souvent sur notre route des camions pleins à craquer de pastèques.
Nous passons aussi une zone immense de plantations de pommiers.
Puis nous nous faisons arrêter par la police. (ça fait 7). Nous montrons les papiers d’assurance du véhicule et nous pouvons repartir.
Puis au loin, vers un village nommé “зимарово” ( zimarovo ), nous voyons le toit bleu d’une église.
Eglise orthodoxe
Nous allons la voir. Nous sommes reçus par dehx petites dames russes qui ont la charge de l’entretien. Ele nous font visiter l’intérieur et nous autorisent à prendre des photos. L’intérieur est absolument magnifique. Nous achetons une icône pour participer à la restauration.
Intérieur de l’église
Nous repartons et nous nous arrêtons plus tard à l’ombre d’un bosquet pour pique-niquer. Il est 15h50 lorsque nous repartons et le thermomètre indique 28°.
Sur la routz
Nous arrivons finalement chez Nathalia à 20h30, après 2h30 d’embouteillages dûs aux travaux.
Chez Nathalia
Il faut dire que Moscou est entièrement en travaux pour les préparatifs de la coupe du monde de 2018 et qu’il est donc difficile d’y echapper.
18 aout: retour vers Velikie Luki: dernière étape avant la frontière Lettone.
Nous quittons l’appartement vers 9h00. La traversée de Moscou côté nord-ouest se fait sans encombre.
Sortie de Moscou
Il fait toujours très beau et le thermomètre indique 27°.
Très rapidement, nous retrouvons les forêts de bouleaux, les vendeurs giroles sur le bord de la route et aussi les cigognes.
Cigogne
Nous prenons un chemin pour pique-niquer et ensuite, nous continuons le chemin pour visiter la campagne. Nous traversons alors de tout petits hameaux avec de jolies maisons, toujours aussi colorées et coquettes.
Village de campagne
Nous longeons des prés immenses d’angéliques géantes.
Angéliques géantes
Nous croisons aussi sur la route plein de vendeurs de peaux d’animaux.
Vendeur de peaux
Nous arrivons à de notre hôtel Velikie Luki à 18h30. Il s’agit du même hôtel qu’à l’aller. Nous posons nos affaires ,et prenons une petite heure de repos avant d’aller chercher un petit restaurant.
Demain, c’est le passage de la frontière Russie-Lettonie. Nous espérons que ce sera plus rapide qu’à l’aller.
19 aout : passage de la frontière Russie-Lettonie
Nous quittons notre hôtel à 10h et il fait beau (23°). On s’arrête une dernière fois en Russie faire le plein de carburant.
A 100 km de la frontière, nous commençons à rencontrer sur la route devant des petites cabanes qui ressemblent à rien et qui proposent des assurances véhicules pour l’Europe.
Cabanes d’assurance
Nous arrivons à la frontière à 12h30. Comme il s’agit de sortir de Russie, nous pensions que nous n’aurions pas de paperasse à remplir. Erreur ! Il faut de nouveau remplir le même document en russe, avec les mêmes informations, seules les dates changent.
Frontière
Nous quittons la frontière pour entrer en Lettonie à 17h15. Il nous aura fallu seulement 4h45, mais ce sont des heures qui paraissent très longues, en plein soleil.
Juste après la frontière, nous cherchons un magasin pour acheter à manger, car depuis le matin, la faim commence à se faire sentir. Une femme nous en indique un dans un tout petit village. Nous achetons pain, tomates et poulet fumé.
Magasin dans un village
Quelques minutes plus tars, nous trouvons un super endroit au bord d’un lac pour manger.
Endroit pour manger
Puis nous repartons en direction de l’Estonie, sur le bord de la mer Baltique, car c’est la destination que nous nous sommes fixée le jour même.
Itinéraire prévu
Sur la route
Nous retrouvons alors les routes avec des travaux qui n’en finissent pas.
La pluie s’est mise à tomber, alors nous nous arrêtons dans un hôtel dans une petite ville du nom de “Madona”. Il est 23h30 et nous sommes fatigués.
20 aout: route vers Pärnu sur la mer baltique
Nous quittons l’hôtel vers 8h30.
Hotel Madona
Nous nous arrêtons plus tard dans un magasin atypique.
Magasin
Un petit distributeur de café, une table, 4 chaises, et un stand de boulangerie nous permet de pendre notre petit déjeuner sur place, puis nous faisons quelques courses avant de repartir.
La traversée de la Lettonie nous fait découvrir de jolis petits villages très fleuris, très propres.
Village en Lettonie
Village en Lettonie
La Lettonie est vraiment de pays des cigognes. On les trouve par dizaines dans les prés.
Cigognes
Nous passons la frontière enre la Lettonie et l’Estonie à 13h vers Ikla, le long du golfe de Riga, à 60 km au sud de Pärnu.
Frontière
Le passage de la frontière se fait sans marquer d’arrêt du tout. ( ça c’est l’Europe ). Les anciens postes de douanes sont toujours présents mais ne sont plus en fonction.
Sur la route , à une trentaine de km de Pärnu, nous prenons une petite route en direction de la mer baltique. La route se tranforme vite en sentier, puis en petit chemin d’herbe. Nous laissons la voiture pour continuer à pied une centaine de mètres et nous pouvons admider un paysage fantastique.
Mer baltique
La mer baltique qui arrive à nos pieds à travers des marais, des dizaines de cygnes qui nagent sur la mer ( oui, je dis bien des cygnes ) mais surtout un calme incroyable . Seul un paysan trouble ce calme en passant un broyeur d’herbes.
Un homme vient alors à notre rencontre. Nous lui demandons où nous pouvons trouver un endroit où poser notre tente. Il nous propose de venir chez lui, et nous met à disposition, pour une somme modique, une maison entière avec cuisine, petite salle de douche, salon, deux chambres, à côte de sa propre habitation.
Notre logement
Il met aussi à notre disposition son terrain avec une immense piscine en milieu naturel ,( avec des poissons).
Piscine naturelle
Puis il nous indique une ballade à faire dans une réserve nationnale pas loin de son habitation. Nous ne regrettons pas de suivre son conseil.
21 aout: visite de Pärnu sur la mer Baltique
Ce matin, nous prenons notre temps pour prendre notre petit déjeuner dans notre logement si cosy. Il a plu toute la nuit et il pleut encore un peu. Puis nous partons vers 11h pour Pärnu.
Nous stationnons auprès d’un petit pont sous lequel coule le Pärnau, du même nom que la ville, qui se jette dans la Baltique. Nous décidons de longer ce fleuve jusqu’à son embouchure. La pluie s’est arrêrée.
Le paysage est très beau, très calme et très naturel.
La mer baltique à Pärnu
Nous longeons une sorte de marais jusqu’à arriver à une plage de sable très fin bordée par des dunes .
Plage de sable fin
Etonnamment, les “corbeaux” noirs et blancs ont l’air d’aimer ce paysage.
Sorte de corbeau noir et blanc
Puis nous quittons la plage pour entrer dans le coeur de la ville ancienne, avec ses rues piétonnes, et aussi pour déjeuner.
Visire de Pärnu
La nourriture ressemble beaucoup à la nourriture européenne. Beaucoup de fast food, de pizzerias. Nous optons pour la pizzeria. Les bières par contre ont la même contenance qu’en Russie, à savoir un demi-litre.
Repas
Après manger, nous flânons encore un peu dans la vielle ville, puis nous retournons au véhicule vers 17h.
Au retour, nous repassons par le parc de la réserve nationale que nous avions vu la veille et nous décidons de faire le parcours dans son infégralité, ce que nous n’avions pas eu le temps de faire.
Parc naturel
Le parc est sur une immense tourbière de plusieurs centaines de km de long et de 4 à 5 mètres d’épaisseur. Il est recouvert de bruyères. A mi-parcours, il y a une sorte de tour en bois de 6 étages permettant d’admirer l’horizon qui est très loin vu le plat du pays.
Nous rentrons pour dormir une dernière fois dans notre logement que j’ai surnommé “le paradis baltique”.
22 aout: vers la colline des croix en Lituanie
Ce n’est pas sans un pincement au coeur que nous quittons ce petit havre de paix de la mer Baltique. Bien sûr nous échangeons nos coordonnées avec notre hôte Tarmo et je les tiens à dispositions pour qui voudrait visiter l’Estonie. Vous ne trouverez pas mieux.
Nous quittons le logement vers 9h30, en diection de la Lituanie, pour visiter en route la fameuse colline de croix, lieu de pélerinage de Lituanie.( Jurgaciy Pilakalnis) à quelques kilomètres au nord de Siauliai. Nous traversons donc la Lettonie sans aucune étape cete fois-ci.
Il fait 16° ce matin et le temps est très couvert. Et il se met à pleuvoir.
Nous faisons une halte pour admirer encore une fois la mer Baltique qui apparaît derrière une rangée de pins, dans le golfe de Riga enre Pärnu et Riga.
La mer Baltique
A 11h30, le soleil montre enfin timidement le bout de son nez et donne à la forêt que nous longeons de belles couleurs.
Nous approchons de Riga, capitale de la Lettonie, qui se rouve dans une région de lacs et de rivières. Elle est traversée par La Daougava qui, se jette dans la Baltique à Riga.
A 14h, nous passons la frontière lituanienne sans plus de formalité.
A 15h nous arrivons à proximité de la colline des croix. Nous stationnons le véhicule et continuons à pieds. Le spectacle esf étonnant et inattendu. Le nom de “colline” est un peu usurpé car elle ne doit pas dépasser 15 mètres de haut. Elle est complètement recouverte de croix de toute taille et de tout style (plusieurs dizaines de milliers).
Colline des croix
Nous passons dans les sentiers à l’intérieur et nous faisons aussi le tour du chemin de croix. Toutes ces croix enchevêtrées donnent à cet endroit un caractère macabre.
Nous nous arrêtons en route pour pique-niquer. Puis nous reprenons notre route. La campagne a un air de déjà vu de notre route sibérienne, avec les grands de champs de céréales.
Campagne lituanienne
Vers 20h30, nous passons dans une petite ville nommée “Marijampolé” et nous cherchons un hôfel pour la nuit. Nous retrouvons l’utilisation de la langue russe , langue que nous avions mise un peu de côte pendant la traversée de l’Estonie , les habitants préférant l’anglais.
Demain, nous continuons notre route à travers l’Europe pour retourner chez nous. J’arrête donc là ce récit.
До скорой встречи !!!