06 aout : direction vers l’ouest du Kazakhstan : Pavlodar
Notre petit déjeuner à l’hôtel est prévu à 8h00. Nous descendons donc à 8h00 et là… personne. Nous avons oublié le changement d’heure. Il n’est que 7h00 !! Quand je pense que nous aurions pu dormir une heure de plus !
A 5km à peine de Semei, une sorte guérite de police fixe arréte certains véhicules. Le véhicule derrière nous se fait siffler. Pas question pour lui de ne pas s’arêter si car une barrière peut se rabattre instantanément. Déjà la veille à Semei, nous avons croisé à plusieurs reprise un groupe de quatre policiers qui, à l’arrêt, se mettent dos à dos de façon à observer dans toutes les directions.
A peine avons-nous quitté Semei que nous traversons un paysage de landes ( dunes de sable et pins), comme si la ville était construite sur du sable.
Nous passons devant un cimetière musulman suivi de près par un cimetière orthodoxe. Il est 9h30 et il fait déjà 28°.
Nous quittons notre route et prenons un sentier pour aller voir un petit village de trois fermes, un troupeau de chévres, un autre de chevaux, autour d’une vieille église en bois presque en ruine.
Puis nous reprenons notre route qui traverse alors un village assez grand pour trouver un magasin dans lequel nous achetons de l’eau minérale,du fromage, et une boîte de viande de boeuf recommandée par la vendeuse, et que nous mangerons plus tard.
La vendeuse nous indique où trouver une pompe à eau publique.
En fait, dans ce village, il y a une pompe tous les 100 mètres. Plus nous avançons et plus le paysage est sec. Nous croisons à plusieurs reprises des tracteurs avec des remorques prêtes à virer tellement elles sont chargées de foin en vrac.
Nous passons un bon moment à chercher un arbre à l’ombre duquel pique-niquer. Il est 13h lorsque nous trouvons notre arbre.
Nous avons noté une fuite d’huile importante et Patrick décide de chercher l’origine de la fuite avant de repartir. Nous mangeons notre boite de viande achetée plus tôt, mélangée avec des pâtes. Après le repas Patrick répare la fuite d’huile. Elle était due au desserement du filtre à huile , suite aux vibrations sur la piste que nous avons suivie le matin.
Il est 16h45 lorsque nous repartons enfin. Il nous reste 113 km et il fait encore 38°.
Il faut un certain temps pour parcourir cette distance car depuis que nous sommes partis ce matin, la route est un immense chantier.
En fait ils construisent la route en même temps que nous avançons sur une piste.Pas de chance, à un an près, on avait une belle route. Pour ce qui est du paysage, circulez, y’a rien à voir.
Pas un café, rien. La misère. On a hâte d’arriver à Pavlovar pour boire une bière rafraichissante.
A peine arrivés à l’hôtel, c’est ce que nous faisons. Puis nous nous installons, nous prenons une bonne douche et partons manger en ville.
Et notre limousine nous attend pour nous ramener à l’hôtel 😉